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On considère deux systèmes de coordonnées curvilignes tels que :
- Soient
et
les symboles de Christoffel relatifs respectivement aux coordonnées et
.
Démontrer qu'on a la relation suivante :
-
- Dans le cas où les coordonnées
sont rectilignes, démontrer que la formule précédente se réduit à :
- La démonstration de la formule de transformation des symboles de Christoffel aboutit à l'équation (5.47) :
Remplaçant les quantités et par les expressions (4.45), soit :
On obtient l'expression demandée :
- Si les coordonnées
sont rectilignes - c'est le cas des coordonnées cartésiennes, par exemple - on a :
d et
tous les symboles de Christoffel
sont nuls. On obtient alors la formule simplifiée :
On considère dans un plan, un système de coordonnées cartésiennes, , , et un système de coordonnées curvilignes ,
définies par :
cos ;
sin (coordonnées polaires). Les composantes covariantes du tenseur
métrique ont été calculées au cours de l'exercice (4.2), soit :
- Déterminer les composantes contravriantes
du tenseur métrique.
- Rappeler les formules permettant le calcul des symboles de Christoffel de première et seconde espèces à partir des
- Calculer ces symboles pour les coordonnées polaires en utilisant ces formules.
- Calculer les symboles de Christoffel de deuxième espèce à partir de la formule établie dans l'exercice (5.1) :
avec
.
- Pour des coordonnées orthogonales, on a :
, d'où :
- Les symboles de Christoffel de première espèce sont donnés par la formule (5.38) :
Les symboles de deuxième espèce sont liées aux précédents, selon (5.39), par :
- Les dérivées partielles
sont nulles pour
et . Il reste à calculer :
Les symboles de première espèce
non nuls sont tels que :
d'où :
Les symboles de deuxième espèce sont :
- Le calcul direct des symboles de Christoffel de deuxième espèce nécessite l'expression des coordonnées
en fonction des . On a :
arctan |
|
Le calcul des dérivées premières partielles des fonctions
nous donne :
Le calcul des dérivées premières partielles des fonctions
nous donne :
L'utilisation de la formule
permet de retrouver les valeurs calculées précédemment. On a,
par exemple :
Les composantes covariantes du tenseur métrique, en coordonnées sphériques
, sont :
Les coordonnées sphériques sont définies par :
- Calculer les symboles de Christoffel de première espèce en coordonnées sphériques.
- Calculer ceux de deuxième espèce.
- Les symboles de première espèce sont donnés par (5.38), soit :
Notons les coordonnées ,
,
; les dérivées partielles non nulles sont les suivantes :
L'application de la formule (5.38) nous donne neuf symboles de Christoffel non nuls, à savoir :
- La relation (5.39) :
, permet la détermination des symboles de Christoffel de deuxième espèce ;
on obtient neuf symboles non nuls :
Lorsque la matrice du tenseur est symétrique est diagonale ( si
), montrer que pour des indices donnés (c'est-à-dire pour des
symboles où la présence de deux indices identiques n'indique pas de sommation), on a pour les symboles de Christoffel de seconde espèce :
-
ln
-
; avec
- Tous les autres symboles
sont nuls.
- On suppose que tous les
sont non nuls et l'on a :
; il vient pour et donnés (pas de sommation sur et ) :
ln |
|
- On obtient de même, pour
et donnés et
:
- Lorsque tous les termes
sont nuls pour
, alors toutes les dérivées de ces sont nulles et l'on a :
En utilisant les résultats de l'exercice (5.4), calculer les symboles de Christoffel de seconde espèce en coordonnées sphériques
.
Les composantes covariantes du tenseur fondamental en coordonnées sphériques
sont :
On est donc bien dans le cas d'une matrice diagonale du tenseur métrique. Utilisant les formules de l'exercice (5.4), soit :
ln |
|
on obtient les valeurs des symboles de Christoffel non nuls :
La formule suivante :
, nous donne les valeurs non nulles suivantes :
On obtient neuf symboles de Christoffel de seconde espèce non nuls ; les 18 autres sont nuls.
Une particule se déplace le long d'une trajectoire définie en coordonnées sphériques
.
Déterminer les composantes contravariantes de l'accélération
de cette particule pour les trajectoires suivantes.
- La trajectoire est définie par :
,
,
; est le temps.
- La trajectoire est définie par :
,
,
. Calculer la norme de l'accélération et montrer qu'on retrouve la
formule classique :
.
- Déterminons les valeurs des symboles de Christoffel le long de la trajectoire ; on a, pour
,
,
:
Les composantes contravariantes de l'accélération sont les suivantes :
On retrouve l'expression classique de l'accélération d'une particule effectuant une trajectoire circulaire à vitesse constante.
- Symboles de Christoffel le long de la trajectoire :
Les composantes contravariantes de l'accélération sont les suivantes :
Les composantes covariantes du tenseur fondamental le long de la trajectoire sont :
d'où |
|
Le rayon du cercle parcouru est :
sin d'où :
Calculer l'expression de la divergence en coordonnées sphériques
:
- Pour un champ de vecteurs
de composantes contravariantes dans le repère naturel.
- Pour le même champ de vecteurs
de composantes ,
,
dans un repère naturel dont les vecteurs de base ont
été normés.
La divergence d'un champ de vecteurs est donnée par la formule (5.153) :
div |
|
Notons ,
,
; on a :
sin .
- Reportons dans la formule de la divergence, il vient :
div cotan |
|
- Les vecteurs de la base naturelle ont pour norme :
sin |
|
Sur une base orthonormée, les composantes covariantes et contravariantes sont identiques. On a alors les relations :
sin |
|
L'expression précédente de la divergence nous donne, en remplaçant les variables et les composantes par leur écriture traditionnelle :
div |
|
On retrouve l'expression classique de la divergence en coordonnées sphériques dont les vecteurs de la base naturelle ont été normés.
- Partant de l'expression (5.38) :
, démontrer la
relation :
- En utilisant le résultat précédent, démontrer la relation :
- La relation (5.38) nous donne :
- La relation (1.102) s'écrit :
d'øù |
|
D'autre part, on a :
Multipliant par et sommant, il vient :
Utilisant de nouveau la relation (1.102) ainsi que la relation obtenue à la question (1), on obtient :
soit |
|
Démontrer que les dérivées covariantes des composantes des tenseurs suivants sont nulles :
- Tenseur de Kronecker :
- Tenseur fondamental, à partir de ses composantes covariantes
, en utilisant les résultats de l'exercice (5.8).
- Faire de même à partir des composantes contravariantes
.
- Déduire des résultats précédents, le théorème de Ricci :
D D |
|
- Les composantes de la dérivée covariante du tenseur
sont données, selon la formule générale (5.88), par :
- Pour le tenseur fondamental
, on a :
La question (1) de l'exercice (5.8) nous donne :
, d'où :
- Les composantes contravariantes du tenseur fondamental s'écrivent :
L'exercice (5.8) question (2) nous donne, en changeant les indices :
d'où :

- La différentielle absolue des composantes d'un tenseur
est donnée par :
D d |
|
où les sont les coordonnées curvilignes de l'espace ponctuel considéré. Puisque toutes les dérivées covariantes sont nulles, on a :
D |
|
et de même
D . C'est le théorème de Ricci.
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